La France vue par la CIA
Bien qu’en définitive victorieuse lors de la Première et Deuxième Guerre Mondiale, la France a souffert de pertes étendues dans son empire, sa richesse, sa population et son rang en tant qu’État-nation dominant. Néanmoins, la France est aujourd’hui l’un des pays les plus modernes au monde et est à la pointe parmi les nations européennes. Depuis 1958, elle a bâti un système de gouvernement hybride présidentiel-parlementaire résistant aux instabilités qu’elle connut plus tôt avec des administrations plus purement parlementaires. Ces dernières années, sa réconciliation et coopération avec l’Allemagne se révélèrent centraux dans l’intégration économique de l’Europe, y compris dans l’introduction de la monnaie d’échange commune, l’Euro, en Janvier 1999. Aujourd’hui, la France est à l’avant-garde des efforts pour développer les capacités militaires de l’UE pour progresser encore plus vers une politique étrangère de l’UE.
CIA, The World Factbook
On y apprend également que la France est « un petit peu plus petite que le Texas », que « les hivers y sont frais et les étés doux, sauf aux bords de la Méditerranée où les étés sont chauds et les hivers doux, et où souffle un fort vent du nord sec et froid, le Mistral ». Que nous sommes précisément 64 057 792 habitants1 parmi lesquels « des Celtes et des Latins, avec des Teutons, des Slaves, des Nords-Africains, des Indochinois et des minorités Basques », et dont 120 000 sont atteints du SIDA. L’indépendance de la France se conquît en « 486 (unification des tribus franques) et 843 (francia occidentalis établie lors du partage de l’Empire carolingien) ». Le 14 Juillet, on fête en fait la « Fete de la Federation » du même jour de 1790 qui ne fait que célébrer la prise de la Bastille de l’année précédente. La France n’a pas accepté le caractère obligatoire de la Cour Internationale de Justice. Parmi les groupes de pressions politiques et leurs leaders, on compte notamment la CGT, « historiquement l’union communiste des travailleurs », forte de 700 000 membres.
En ce qui concerne l’économie,
La France est au milieu d’une transition conduisant d’une économie moderne qui consista dans l’utilisation massive de la participation du gouvernement et de l’interventionnisme vers une économie reposant plus sur les mécanismes du marché. Le gouvernement a partiellement ou complétement privatisé beaucoup de grandes entreprises, banques et compagnies d’assurances et a cédé des participations de certaines entreprises comme Air France, France Telecom, Renault et Thales. Elle conserve une forte présence dans quelques secteurs, en particulier dans l’énergie, les transports publics et les industries de la défense. Le secteur des télécommunications est entrain d’être progressivement ouvert à la la concurrence. Les leaders des partis politiques français restent partisans d’un capitalisme dans lequel ils désirent conserver une équité sociale par des lois, une politique fiscale et une dépense sociale qui réduit les disparités de revenus, et aussi agir sur la liberté des marchés pour les questions de santé public et de protection sociale. Une très large opposition à la réforme du travail a ces dernières années entravé la capacité du gouvernement à revitaliser l’économie. En 2007, le gouvernement lança des réformes du travail polémiques qui continueront en 2008. La pression fiscale de la France reste l’une des plus élevés en Europe (près de 50% du PIB en 2005). La France ramena le déficit de son budget dans les limites fixées à 3% du PIB dans la zone Euro pour la première fois en 2007 et a réduit la chômage à à peu près 8%. Avec au moins 75 millions de touristes étrangers par an, la France est le pays le plus visité au monde et conserve le troisième plus grands revenu mondial provenant du tourisme.
1Cet excès de précision est un symptôme de la pseudo-science car il ne signifie rien : le chiffre a déjà changé à peine fut-il écrit. Pour une critique précise de ce point, voir Bachelard, La formation de l’esprit scientifique.
[amtap book:isbn=2020818817]