Jan 18
Lecteur de Morbleu, bonne année à toi ! Puisqu’il est d’usage de faire des vœux, je te souhaite une bonne santé, beaucoup de lectures passionnantes sur ce blog fabuleux et surtout, le plus important, de l’amour. Séduis, sois séduit, aime et jouis, et carpe diem. Tu me diras que c’est facile à dire, ou au contraire bien inutile de ton côté. Mais la séduction n’est pas une mince affaire ; quant à la jouissance, n’est-ce pas un peu déplacé d’en parler ainsi tout de go ? Que nenni, car la séduction et la jouissance dont je voudrais te parler aujourd’hui n’ont rien à voir avec la drague balourde des night clubs ou la consommation brutale des corps. Plaisir, jouissance, séduction, tout cela requiert bien plus qu’un simple déballage physique, comme le démontrent Roland Barthes et Jean Baudrillard. Allez, hop, en route pour une petite immersion dans leurs analyses, histoire de commencer l’année du bon pied !
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Fév 22
Société Oscar Gnouros
Agamben, Marx, Deleuze, Foucault, Weber, Barthes, Vaccine, Panoptique, Beruf, Luther, Dispositif, kant, Open space, Boltanski, Chiapello, Yves Michaud
Voici une petite compilation de deux commentaires donnés au sujet du problème de l’open space, et plus largement au problème de l’organisation du travail contemporaine, réagissant à La dictature de l’« ambiantal » chez Yves Michaud et à L’open space l’a tuer chez Sciigno.
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Fév 03
Le mendiant absolu, celui qui n’a plus rien et dort dans la rue, a une fonction sociale. Il cache la vraie misère. En focalisant sur lui toute l’attention de la société, il parvient à faire oublier la paupérisation générale de celle-ci. Il cristallise la pauvreté et mobilise tous les efforts de la charité en persuadant qu’il est l’unique malaise de la société, pendant que les conditions générales de la population se dégradent.
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Jan 26
Un jour, Roland Barthes mourut alors qu’il se rendait au Collège de France, percuté par la camionnette d’une blanchisserie.
Comme cette mort était pour le moins inattendue, notre auteur n’eut pas le loisir de s’occuper de détruire ses notes, ses esquisses, ses ébauches, ses travaux, ses journaux, en un mot, tous les textes qui allaient devenir posthumes, orphelins de leur auteur.
L’existence de ces textes posait évidemment la question de leur éventuelle publication, de la même manière qu’il y eut et qu’il y a débat pour Foucault, Kafka, Nietzsche et autres grands noms. Qu’en pensait l’auteur ? Qu’en pensait son testament ? Qu’en pensait son exécuteur testamentaire ? Qu’en pensaient ses proches ? Qu’en pensait le public ? Pouvait-on légitimement publier posthumement ? Si la dernière volonté de l’auteur l’interdisait, pouvait-on y déroger ?
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Jan 21
La thèse défendue par Alain Finkielkraut dans son ouvrage Au nom de l’autre. Réflexions sur l’antisémitisme qui vient (2003) est que l’antisémitisme d’aujourd’hui serait, dans son essence, fondamentalement différent d’hier.
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