Avr 06
On avait naguère désigné les rogue states comme cause profonde du dérèglement géopolitique. Parce que non fondés sur les règles les plus élémentaires de l’Etat de droit, des nations tels que l’Iran, la Corée du Nord, l’Afghanistan, l’Irak ou la Libye furent considérés comme constituant le terreau dans lequel s’enracinent toutes les menaces contre le monde libre – entendez l’Occident. En tant que cause essentielle, principale et principielle du mal, le renversement de ces régimes par les armes ou par d’autres moyens se justifiait, étape propédeutique à l’avènement de la démocratie universelle mondiale posée comme terme ultime par la néo-téléologie de la fin de l’histoire de Fukuyama.
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Nov 11
Philosophie, Politique Oscar Gnouros
Irak, Hegel, Guerre, Inde, Ghandi, Isolationnisme, Neutralité, Pacifisme, Non-violence, Violence, Démocratie, Hitler
Un des arguments principal des opposants à l’intervention militaire américaine en Irak fut de vouloir évacuer la guerre comme moyen permettant d’affirmer une décision politique, au profit de celle privilégiant la voie diplomatique, plus louable en apparence. En France, le ministre des affaires étrangères alors en place, Dominique de Villepin, et le président de la République, autrement dit le chef des armées, Jacques Chirac n’en dirent pas moins. Nous voulons ici discuter de la validité de cet argument, sans chercher à savoir si ceux qui l’ont brandi l’ont fait au nom d’une pure conviction en sa vérité, ou bien si plutôt ils l’ont fait en raison de ce qu’il permettait, à savoir, fournir un moyen fiable de compenser l’incapacité militaire en donnant la possibilité d’exister sur le plan international avec une certaine autorité morale. Car en effet, si l’on peut douter de la conviction qu’ont eu nos élites politiques, il n’en reste pas moins qu’un grand nombre de personnes eurent quant à elles une foi inébranlable dans cette affirmation, une foi quasiment religieuse, au point que l’on puisse presque interpréter les nombreuses manifestations pacifistes ayant eu lieu comme de vastes communions humaines voulant faire converger l’humanité vers un idéal de paix, annonçant un absolu paradisiaque devant prochainement s’accomplir ; or c’est justement cet argument, vieille résurgence de la pensée hippie que l’on peut résumer en « faites l’amour pas la guerre », que nous voulons critiquer pour voir ce qu’il autorise et quelles en sont les limites.
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Fév 16
Politique Oscar Gnouros
Hans Blix, De Villepin, Al-Jayzira, Moyen-Orient, Iran, Arabie Saoudite, Awacs, Belgique, Allemagne, Russie, Powel, Rumsfeld, Hitler, ONU, Thomas Friedman, Patriot, France, OTAN, Ben Laden, Etats-Unis, Saddam Hussein, Irak, Chirac
Alors que l’intervention en Irak semble légitime pour les États-Unis, la France ne cesse de manifester son désaccord.
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Fév 01
Politique Oscar Gnouros
Terrorisme, Europe, Islam, Wahhabisme, AIS, GIA, UOIF, Al-Quaïda, Pétrole, Ben Laden, Guerre, Etats-Unis, 11 septembre, Saddam Hussein, Irak, Chirac, bush
Alors que pour toute personne digne de raison, le renversement du régime de Saddam Hussein en Irak semble tout à fait légitime, notre président Jacques Chirac n’a de cesse de répéter qu’il s’opposera à toute intervention militaire en Irak.
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Sep 18
1958, coup d’état et chute de la monarchie. Rapprochement de la RAU (Républiques Arabes Unies)
1963, coup d’état et parti Baas au pouvoir (Abd al-Salem Aref).
1964, république démocratique et socialiste, soutien à la RAU.
1966, Abd ad-Rahman (son frère) lui succède après sa mort (accident d’hélicoptère).
1972, basculement vers le communisme et l’Union Soviétique (traité d’amitié).
1973, opposant à la Paix avec Israël, guérilla kurde ravivée.
1975, déplacement des populations Kurdes après un accord avec l’Iran passé par Saddam Hussein (numéro 2 du régime).
1979, Saddam Hussein succède au général qui impose un pouvoir personnel et népotique. Rupture avec le parti communiste. Lire la suite »