Juil 03
Choses dites, choses vues, Sciences & techniques, Société Luccio
Langage, Sophistes, PNL, Communication, Programmation neuro-linguistique, Calibration, Synchronisation, Recadrage, Ancrage, Classification Dewey, Melvil Dewey
Couverture de livre, extraite du site cultura.com
Qu’est-ce que la Programmation Neuro-Linguistique ?
Un mien camarade m’a demandé, il y a quelques semaines, quelques renseignements sur cette technique thérapeutique, de développement personnel et de management (et oui, tout ça !), née dans les années 70.
Mes faibles notes devinrent toutefois un discours très engagé. Je vous le livre donc ici.
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Avr 30
Un jour fut découvert un nouveau transcendantal (moyen de construction de l’objectivité) : le langage. S’y dessinait notre rapport au monde, et il était possible que certains dominants s’en servent mieux que les dominés. Puis vint une solution : mettons tout le monde au niveau, afin que chacun puisse s’en saisir. Certes la paix et l’égalité n’étaient pas installées, mais l’art devenait accessible, et l’autonomie certaine.
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Avr 22
La reduction ad hitlerum et le relativisme correspondent chacun à deux travers de la raison, deux attitudes opposées quant au problème de l’identité et de la différence, de l’un et du multiple, du même et de l’autre.
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Jan 05
Chomsky souhaite « construire une théorie de la nature humaine » à partir du modèle théorique de la linguistique. Ceci est justifié par la conviction qu’a Chomsky qu’il existe « des principes abstraits qui gouvernent sa structure et son emploi [du langage]. Ces principes sont universels selon une nécessité biologique et pas simplement par accident historique. » En somme, l’évolution de l’espèce contribua à fixer dans « l’essence » de l’homme une grammaire universelle que l’on aurait tort de considérer comme n’étant que la résultante bienvenue de l’évolution historique et culturelle des civilisations. Que l’on considère le langage comme un « miroir de l’esprit » justifie pleinement l’étude de celui-ci comme propédeutique à l’étude de la cognition.
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Jan 06
L’allemand est une langue totalisante. Une phrase est une totalité. Elle se construit comme une poupée russe. Tout est inclus l’un dans l’autre. Lorsque l’on lit l’allemand, on ne prend pas connaissance de la chose au fur et à mesure, au coup par coup, de manière discursive. On ne va pas des parties au tout. Les parties sont incompréhensibles en elles-mêmes. Les parties ne prennent du sens qu’une fois la phrase finie. Contrairement au français ou à l’anglais.
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Juin 30
Rien de plus idiot que cette phrase : « en Français, il y a un mot pour chaque chose ». D’une, pourquoi ne serait-ce qu’en Français, si tant est que cela soit vrai qu’il y ait un mot pour chaque chose. De deux, cela sous-entend que le langage ait été donné une fois pour toutes, que celui-ci est un miroir exact des choses, que le discours correspond toujours, quoiqu’il arrive, avec la chose, que l’on est toujours dans une vérité-correspondance.
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Mai 17
Bien qu’ayant longtemps été très acquis à Revel, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur certains points. Ainsi, dans sa préface à son Anthologie de la poésie française, il nous dit que finalement, les particularités de la langue ne suffisent pas à empêcher l’éclosion de poètes de telle ou telle langue : dire cela, ce serait plutôt une excuse dont on se sert pour justifier un manque de talent.
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