Du combat pour l’émancipation féminine en grammaire et dans les clips
Choses dites, choses vues, Société Sexus Empiricus, Féminisme, Genre 11 commentaires »Contexte : depuis quelques temps, Oscar Gnouros me fait lire de drôles d’articles, comme celui-là ou celui-ci. Des articles où la considération intéressante côtoie le dogmatisme le plus furibard. Nul doute que le créateur et auteur principal de Morbleu s’amuse à réfléchir à embêter son principal collaborateur. Savez-vous qu’il écrit des trucs du genre « Cher-e-s tout-e-s » ? Voilà pourquoi je m’autorise à publier ici cette petite chose, pour me calmer un peu. La guerre du neutre n’aura pas lieu.
Que regarder les clips s’avère plus efficace qu’on ne le croit !
Un girls band « Give it to me, I worth it ». J’étais trop occupé à contempler les filles, jusqu’à voir débarquer le rappeur, exhibant d’affreux chicots et filmé de trois quarts, nous révélant combien il est animal et ghetto, pauvre et ambitieux (ces deux derniers adjectifs sont sans doute déjà trop doux et très faux). Il portait une casquette, et quand j’étais petit c’était un bandana rouge. Une demi-seconde lui suffit pour me sortir de ma léthargie de désir, enfin semi-léthargie, car naturellement je comparais les filles, me disant qu’il doit y avoir des styles pour séduire le populo américain, et notamment celui de la petite latino américaine qui continue de m’échapper. NRJ Hits annonçait une soirée « Teen Pop » en lien avec ce clip, et je doutais sérieusement que ces jeunes femmes furent encore des teens, et espère encore qu’elles n’en sont pas. Et là, plus fort que des jeunes femmes servies comme modèles à des ados, sommet dégoûtant d’une décadence qui jusque-là m’agréait plutôt : le rappeur ! que précédait un plan pseudo-subliminal « feminism is sexy ».
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