Une des formulations de l’impératif catégorique est celle consistant à éprouver l’universalisation de sa maxime : « agis de telle sorte que tu puisses vouloir que la maxime de ton action puisse en même temps valoir comme une législation universelle ».
Lire la suite »Dans Les Visiteurs du soir le combat du diable contre l’amour est visible physiquement et sensiblement.
Le contraste entre jeux de teintes et pleine lumière donne à voir la guerre menée par le fantastique au merveilleux. Cette guerre est conduite par un diable maître des images et des discours. Jamais (ou si peu !) entravé par la lumière ou les déclarations des hommes, il obtient et façonne les images qui lui plaisent.
Mais le diable demeure impuissant face un son. Il l’entend, il l’explique, il l’écoute. Puis, il s’efface. Le battement uni des cœurs amoureux marque et produit la victoire de l’amour, et celle du merveilleux.
Les Visiteurs du soir raconte l’histoire d’un amour qui échappe au diable, et d’un diable à qui l’amour échappe.
Pourtant, au début du film, le diable est à la manœuvre…
« … Or donc,
Livre d’ouverture
en ce joli mois de mai 1485
Messire le Diable
dépêcha sur terre
deux de ses créatures
afin de désespérer
les humains…
(Vieille légende française du XVe Siècle) »
J’aime beaucoup tes chansons et t’écris pour te dire que j’aime beaucoup tes chansons.
Je trouve que tu as bien su évoluer comme rappeur.
Tous les rappeurs n’évoluent pas bien comme rappeur, certains n’évoluent pas vraiment, d’autres évoluent mal.
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Promotion éhontée : la PNL
Société, Sciences & techniques, Choses dites, choses vues 3 commentaires »Qu’est-ce que la Programmation Neuro-Linguistique ?
Un mien camarade m’a demandé, il y a quelques semaines, quelques renseignements sur cette technique thérapeutique, de développement personnel et de management (et oui, tout ça !), née dans les années 70.
Mes faibles notes devinrent toutefois un discours très engagé. Je vous le livre donc ici.
Le dogmatisme en deux temps :
(i) constater la différence entre l’idéal (représentation du monde conforme à nos idées) et le réel,
(ii) en faire le reproche au réel.
Angoisse : dans le réel, viser soi-même.
Parano : dans le réel, viser les autres.
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Je suis amoureux de la tolérance. Tiens, je pourrais vous offrir la finesse de ce petit mot de Voltaire :
« Nous sommes tous pétris d’erreurs et de faiblesses. Pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature. »
Une tendance existe : face à l’extraordinaire, en chercher les propriétés propres, et tenter de l’expliquer. C’est parce qu’il est ce qu’il est, que Macron a pu gagner.
Face à l’extraordinaire, en cherchant les propres, certains retrouvent des caractéristiques bien connues de leurs esprits. Ils sont savants. Mais les propres ne sont plus découverts, ils sont déjà là, reconnus ; alors se lance l’analyse. Automatique.
Le vote et la concorde
Le vote produit (i) l’union civile par son acte, (ii) la distribution des biens entre les personnes par son contenu, (iii) la vie bonne par l’effet des deux précédents, voire grâce à l’activité politique elle-même. [1]
Le vote n’est pas un moyen d’expression. Le vote est un acte (de langage) complexe, qui crée une réalité et pèse (parfois) lourd sur la tête de qui doit y prendre part. Le vote est d’abord un acte de coexistence, de mon opinion avec celles des autres.
Notre modernité a inventé une science de la santé qui ne se contente pas de guérir les corps, mais aussi de soigner les âmes. Cette science – car elle se prétend plus qu’un art – possède son corpus bien défini, ses théoriciens bien identifiés, ses praticiens bien formés. La psychologie sait ce qui ne va pas, elle sait pourquoi ça ne va pas. Elle sait surtout comment ça doit être, comment ça devrait être. La psychologie, science de l’esprit, révélation du mystère fondamental des tréfonds de l’âme humaine.