Juil 30
L’auteur
Etienne Klein est docteur en philosophie mais également physicien. Son sujet de prédilection est le temps. Il travaille au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) mais enseigne également à l’Ecole centrale de Paris.
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Juil 27
« Quoi qu’il arrive, c’est nous qui
avons la mitrailleuse Maxim, pas eux. »
HILAIRE BELLOC
Dans ce chapitre, Dinesh D’Souza entreprend une fois de plus de démonter pièce par pièce les sophismes servant de socle à la haine anti-américaine. Ici, il tend à montrer que, d’après son expérience, son vécu, sa réflexion, le colonialisme ne serait pas une si mauvaise chose que ce que l’on prétend. L’association entre colonialisme et Occident est bien ancrée dans nombre de cerveaux, fruit de l’éducation multiculturaliste qui est communément dispensée. L’idée que l’Occident n’aurait triomphé que grâce au colonialisme, à l’oppression des autres peuples, à l’esclavagisme, est selon D’Souza une idée reçue qu’il prétend ici éliminer.
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Juil 27
« Le cri qui vient du coeur du croyant
triomphe de tout, même de la Maison-Blanche »
AYATOLLAH KHOMEYNI
D’Souza tente dans ce chapitre d’analyser le pourquoi de la haine anti-américaine. L’auteur commence par expliquer qu’avant le 11 septembre, la vie au Etats-Unis était quelques peu ennuyeuses, si l’on en juge par ce qu’en reflétaient les médias : télé-réalité, problème de la cagnotte de la sécurité sociale, etc.
Puis, l’attentat du World Trade Center vint tout bouleverser. « Depuis Pearl Harbor, rappelle l’auteur, qui avait entraîné les États-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale, jamais l’Amérique n’avait été directement attaquée par une puissance étrangère ». Mais ici, il y avait une différence puisque Pearl Harbor se situait à Hawaï et non sur le continent américain. De plus, il s’agissait d’une opération militaire contre l’US Navy. Ici, les terroristes avaient frappé New-York et des civils. Il faudrait remonter à la guerre de Sécession pour compter un aussi grand nombre de victime en un seul jour.
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Juil 27
D’Souza débute son ouvrage par un préambule, commentant l’oraison funèbre que Périclès dut prononcer devant les Athèniens en 430 avant J-C, peu avant le début de la guerre du Péloponnèse. Comme on le sait, l’Athènes de l’époque était une démocratie. Or, Périclès eut la dure tâche de tenter de convaincre les citoyens athèniens de se battre pour cette démocratie, ou plutôt d’après D’Souza de « se battre pour leur pays non pas au nom d’une théorie abstraite, ni même au nom des mythes fondateurs et de la Constitution, mais au nom du genre de société où ils vivent et du style de vie qu’elle permet. »
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Juil 27
Revel avertit le lecteur dans sa préface que l’essai qu’il va lire n’est pas simplement une sorte de « pamphlet pro-américain ». Non. En effet, D’Souza est peut-être admiratif de son pays d’adoption. Il n’en reste pas loin qu’il ne perd pas le sens de l’objectivité puisqu’il n’hésite pas à établir certaines critiques lorsque celles-ci se montrent raisonnables – au sens de rationnelles.
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Juil 09
Albert Jacquard est un éminent scientifique, déjà auteur de livres remarqués auprès du grand public, comme Petite philosophie à l’usage des non-philosophes, etc. L’ouvrage qu’il signe ici est très polémiste. En effet, de culture catholique, Albert Jacquard nous dit qu’il « a toujours cru ce qu’on lui disait », et qu’il entend maintenant faire dialoguer le scientifique qu’il est aujourd’hui avec l’enfant qu’il était hier.
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Juil 09
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran fait partie de ce que l’auteur, Eric-Emmanuel Schmitt, a appelé « Le cycle de l’invisible », un ensemble de roman, ou plutôt de nouvelles, parmi lesquelles Monsieur Ibrahim occupe la 2ème place, après Milarepa, publié en 1997, avant Oscar et la Dame Rose, publié en 2002, L’enfant de Noé, publié en 2004 s’occupant d’achever ce cycle.
Monsieur Ibrahim est court, écrit à la première personne par Momo, diminutif d’abord de Moïse, puis de Mohammed, dont la vie va être chamboulée par sa rencontre avec Monsieur Ibrahim.
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Juin 20
Le Québec, ancienne colonie française, est aujourd’hui une des 10 provinces du Canada, située au Nord du continent américain. Prisonnier entre l’océan Atlantique, l’Ontario et les États-Unis, le Québec représente le plus grand espace francophone outre-Atlantique. Le climat de cette région est pour tout dire assez rigoureux, bien que nous ne puissions pas en témoigner puisque la date de notre arrivée dans cette contrée ne nous a pas permis de goûter au climat hivernal légendaire et à ses températures.
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Mar 24
À l’état primitif de la société, en dehors de toute civilisation, les hommes étaient tout à fait libres et égaux, et chacun avait un droit sur tout, de faire ce qu’il voulait. Ils disposaient librement d’eux-mêmes, et eux seuls étaient donc habilités à décider de ce qui était utile ou non pour eux, ce qui était Bien ou Mal pour eux. Mais chacun poursuivant son propre avantage au détriment d’autrui, il en résultait un état de guerre permanent, la guerre de tous contre tous, de chacun contre chacun. « L’homme est un loup pour l’homme » (Hobbes).
Ainsi, pour sortir de cet état de guerre, il était nécessaire aux hommes de céder une partie de leur liberté en échange de sécurité. C’est pourquoi ils cédèrent leur droit, leur liberté à se faire justice eux-mêmes à une entité supra-individuelle : l’État. L’État doit donc assurer primordialement la sécurité, et les hommes doivent se soumettre à sa volonté. L’État dispose donc, de par le libre consentement entre les hommes qui lui sont soumis, du « monopole de la violence légitime » (Weber). Celui-ci doit dont l’utiliser pour le bien commun, et faire respecter le droit naturel (jus naturalis). Quiconque empiète sur le droit naturel d’autrui doit être empêché de nuire par l’État par quelque moyen que ce soit, y compris la force.
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Mar 08
INTRODUCTION
La question de la place du service public est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En effet, le gouvernement Raffarin est actuellement en train de plancher sur le problème des retraites, et les différences sociales entre le régime de cotisation des salariés du privé et des salariés du public sont aujourd’hui dévoilées au grand jour. Alors que l’ensemble de la droite française serait pour un alignement du public sur le privé, la gauche souhaiterait l’inverse, c’est-à-dire l’alignement du privé sur le public, en ce qui concerne les acquis sociaux.
Mais ce débat révèle en fait une question de fond beaucoup plus polémique : quelle est la place du service public ? Un des grands désaccords gauche – droite repose sur ce problème. Vaut-il mieux se placer dans une optique plutôt socialiste, qui prône un contrôle de l’état dans les entreprises, ou au contraire plutôt libérale, qui défend quant à elle l’initiative individuelle et un désengagement de l’état ? Une autre question s’ensuit : qu’entend-t-on vraiment par service public : serait-ce se limiter simplement au tâches régaliennes, ou bien doit-on s’étendre à d’autre activités telles que la production d’énergie, la télécommunication ou les transports ?
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