Dans Les Visiteurs du soir le combat du diable contre l’amour est visible physiquement et sensiblement.
Le contraste entre jeux de teintes et pleine lumière donne à voir la guerre menée par le fantastique au merveilleux. Cette guerre est conduite par un diable maître des images et des discours. Jamais (ou si peu !) entravé par la lumière ou les déclarations des hommes, il obtient et façonne les images qui lui plaisent.
Mais le diable demeure impuissant face un son. Il l’entend, il l’explique, il l’écoute. Puis, il s’efface. Le battement uni des cœurs amoureux marque et produit la victoire de l’amour, et celle du merveilleux.