Fukuyama pense que la démocratie libérale se trouve à la fin de l’histoire. Marx pensait que c’était la société sans classes. Du coup, Lénine, suivant le mot de Popper, « appuyait l’inévitable » afin de précipiter la chute de la société capitaliste. Il suffisait d’aider l’histoire à s’accélérer. De même, Fukuyama trouve que les néoconservateurs font preuve d’historicisme, puisqu’il pense que ceux-ci veulent « appuyer l’inévitable » arrivée de la démocratie.
Articles pour la catégorie : 'Histoire'
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On peut faire de l’histoire et de l’histoire de la famille de plusieurs façons. On essayera de rendre compte de manière exhaustive de celles-ci.
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L’objet du cours étant de comprendre comment les sciences humaines peuvent construire leur objet, on s’attardera dans un premier temps sur des réflexions d’ordre méthodologique. En second lieu, on examinera un cas concret d’une histoire de la famille en étudiant la famille américaine. En troisième lieu, on tentera de voir si l’on peut trouver des liens plus profonds liant la famille et l’histoire.
La Naissance d’une nation (The Birth Of a Nation), réalisé par Griffith en 1915, est souvent présenté comme le premier long métrage de l’histoire du cinéma. Ce film, publié exactement 50 ans après la fin de la guerre de sécession, raconte le déroulement de cette même guerre et la reconstruction du Sud qui en a suivi. C’est un grand succès populaire, qui rapportera 15 millions de dollars.
Du Nord au Sud, une envie d’indépendance commença à naître. En mai 1764, le Parlement britannique jugea nécessaire d’instaurer une imposition sur les colonies, en particulier sur le vin et le sucre. Il semblait légitime que les colonies payent des impôts puisqu’elles bénéficiaient des services publics. Le 10 mars 1764, George Grenville, qui était le Premier Ministre de l’époque proposa plusieurs impôts directs en plus des impôts indirects déjà en vigueur. Tout cela fut ressenti comme une provocation.
En mai 1758, il rencontra vers Williamsburg Martha Custis qui n’avait alors que vingt-six ans et l’épousa le 6 janvier 1759. Six mois avant son mariage, Washington fut élu à la Chambre des Bourgeois par le comté de Frederick. En même temps, son beau-père, Mr Curtis, leur avait légué bon nombre de biens. Washington n’eut donc pas le temps de s’ennuyer si l’on peut dire. Il devint ainsi l’un des plus grands planteurs de Virginie. Très vite, il produisit l’un des meilleurs tabacs d’Amérique, qu’il exportait à la barbe des inspecteurs de la couronne britannique. Washington avait une maxime : « Respect, connaissance, maîtrise de soi ; seules ces trois vertus conduisent à l’autorité souveraine. Et, vu que le droit est le droit, se conformer au droit est encore le plus sage, advienne ensuite que pourra (p. 77) ». Mais cela ne l’empêchait pas d’être un « bon vivant ».
Mais dès le 1er novembre 1753, Dinwiddie avait fait voter à la Chambre des Bourgeois, en même temps qu’une discussion sur l’abolition d’une taxe sur les nouveaux droits, la mobilisation de 200 miliciens pour venir en aide à Washington. Le rapport sur les forces françaises fait par celui-ci lors de son retour début 1754 permit à l’opinion de prendre conscience du danger imminent que leur inaction les faisait courir. C’est pourquoi des volontaires et des crédits affluèrent à Washington.
Le père de George Washington ne lésina pas sur les moyens à employer pour donner à son fils la meilleure éducation possible. Augustin Washington mourut le 12 avril 1743 à 49 ans et laissa son fils George alors âgé d’une douzaine d’années. Son père s’était marié deux fois, et son héritage fut partagé entre les deux enfants de son premier lit et entre les sept enfants de son deuxième lit, dont George était le premier. Le fils aîné, Lawrence, eut le gros de la fortune, au second, Augustin, revint la plupart des fertiles domaines du Westmoreland. Le jeune George fut confié à la tutelle de sa mère qui partagea le reste des biens avec ses quatre frères. Si Lawrence et Augustin partirent finir leurs études en Angleterre, George dut se contenter de l’instruction élémentaire que les magistères virginiens pouvaient lui prodiguer. Il alla à l’école jusqu’à l’age de seize ans et c’est à l’automne 1747 qu’il partit rejoindre son frère Lawrence qui nourrissait une grande affection pour lui, à Mont-Vernon. Il fréquenta également là-bas Lord Fairfax qui lui apprit maintes choses que le commun des virginiens ignoraient : « la scrupuleuse distinction d’un homme respectable et bien né ; l’utilité des livres pour qui s’occupe d’affaires ; la façon de rendre la force bienfaisante, et la richesse généreuse. (…) On prenait (…) une teinture du Vieux Monde. (p. 42). ».
George Washington étant Virginien, il est normal de trouver en « préambule » une reconstitution du milieu qui l’a vu naître. Wilson commence par brosser rapidement la vie qu’eut Washington. Gentleman né en Virginie, il fut l’un de ceux qui permit aux colonies anglaises d’Amérique de conquérir leur sécurité et leur indépendance. Washington « atteint l’age viril à l’heure des premier remous révolutionnaires ». Il fit la guerre de Sept ans, fut chef de parti à l’age de 44 ans. Les qualités maîtres chez lui étaient la « prévoyance et [l’] autorité ». Washington fut « le premier » de son temps, c’est-à-dire « le premier dans la guerre, le premier dans la paix, le premier dans le coeur de ses concitoyens. (p. 13) ».
Une oraison funèbre. Le dilemme de Périclès et le nôtre
Politique, Histoire, Doxographies Pas de commentaire »D’Souza débute son ouvrage par un préambule, commentant l’oraison funèbre que Périclès dut prononcer devant les Athèniens en 430 avant J-C, peu avant le début de la guerre du Péloponnèse. Comme on le sait, l’Athènes de l’époque était une démocratie. Or, Périclès eut la dure tâche de tenter de convaincre les citoyens athèniens de se battre pour cette démocratie, ou plutôt d’après D’Souza de « se battre pour leur pays non pas au nom d’une théorie abstraite, ni même au nom des mythes fondateurs et de la Constitution, mais au nom du genre de société où ils vivent et du style de vie qu’elle permet. »