Articles pour la catégorie : 'Société'

L’Antisionisme, c’est aussi la haine de l’autre

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Houria BouteldjaLa journée je m’énerve, le ciel est beau et je regarde des vidéos inutiles, bon après c’est vrai que je me calme et vais me balader, faire mes courses. La nuit, je divague, j’écoute de la musique et je pense à Romain Gary. D’accord, en fait c’est que ce soir, mais j’ai dû interrompre l’excellente Lonesome Piéton de Philippe Léotard pour me taper une vidéo qui m’a amusée ce matin. Lire la suite »

EDAR : Everyone Deserves A Roof

Société 2 commentaires »

Peter SamuelsonL’EDAR (acronyme pour Everyone Deserves A Roof) est le nom d’un charriot spécialement aménagé par une association caritative américaine, proposé aux sans-abris. « Tout le monde mérite un toit », voilà le mot d’ordre. Cela part du constat que, d’une part, les centres d’hébergement n’ont pas assez de place ; que d’autre part, certains SDF refusent d’y aller (voir à ce propos « Le tiers exclu (II): la fabrique du consentement à la misère »). Lire la suite »

Le tiers exclu (III): le pauvre qui cache la forêt

Société 25 commentaires »
Texte 3 sur 5 de Le tiers exclu

BertallLe mendiant absolu, celui qui n’a plus rien et dort dans la rue, a une fonction sociale. Il cache la vraie misère. En focalisant sur lui toute l’attention de la société, il parvient à faire oublier la paupérisation générale de celle-ci. Il cristallise la pauvreté et mobilise tous les efforts de la charité en persuadant qu’il est l’unique malaise de la société, pendant que les conditions générales de la population se dégradent.

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La barbe !

Société 7 commentaires »

Arthur SchopenhauerOn peut même voir, comme symptôme extérieur de la grossièreté triomphante, la compagne habituelle de celle-ci, la longue barbe ; cet attribut sexuel au milieu du visage indique que l’on préfère à l’humanité la masculinité commune aux hommes et aux animaux. On veut avant tout un homme, et seulement après un être humain. La suppression de la barbe, à toutes les époques et dans tous les pays hautement civilisés, est née du sentiment légitime opposé : celui de constituer avant tout un être humain, en quelque sorte un être humain in abstracto, sans tenir compte de la différence animale de sexe. La longueur de la barbe a toujours, au contraire, marché de pair avec la barbarie, que son nom rappelle. Voilà pourquoi les barbes ont fleuri au Moyen Âge, ce millénium de la grossièreté et de l’ignorance, dont nos nobles contemporains s’efforcent d’imiter le costume et l’architecture.

Oussama Ben LadenLa barbe, dit-on, est naturelle à l’homme. Assurément : et pour ce motif elle lui convient parfaitement dans l’état de nature ; mais sa suppression lui convient de la même façon dans l’Etat civilisé. Celle-ci témoigne en effet que la force bestiale, dont le signe caractéristique est cette excroissance particulière au sexe mâle, a dû céder à la loi, à l’ordre et à la civilisation. La barbe augmente la partie animale du visage et la met en relief : elle lui donne par là son aspect si étrangement brutal : on n’a qu’à regarder de profil un homme à barbe pendant qu’il lit ! On voudrait faire passer la barbe pour un ornement : c’est un ornement que, depuis deux cents ans, on n’était accoutumé à trouver que chez les juifs, les Cosaques, les capucins, les prisonniers et les voleurs de grands chemins. La férocité et l’air atroce que la barbe imprime à la physionomie proviennent de ce qu’une masse respectivement sans vie occupe la moitié du visage, et la moitié exprimant le côté moral. En un mot, toute la pilosité est bestiale, tandis que la suppression est le signe d’une civilisation supérieure. La police est d’ailleurs en droit de défendre la barbe, parce qu’elle est un demi-masque sous lequel il est difficile de reconnaître son homme, et qui favorise tous les désordres.

Arthur Schopenhauer, Contre la philosophie universitaire (1851), Éditions Payot & Rivages, 1994, p. 117.

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Réflexions sur l’antisémitisme qui (re)vien(drai)t

Société 3 commentaires »

Alain FinkielkrautLa thèse défendue par Alain Finkielkraut dans son ouvrage Au nom de l’autre. Réflexions sur l’antisémitisme qui vient (2003) est que l’antisémitisme d’aujourd’hui serait, dans son essence, fondamentalement différent d’hier.

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Des remèdes contre la crise

Société, Economie, Choses dites, choses vues 1 commentaire »

Le remède ultime contre tous les maux en ce monde.Il n’est quasiment pas un article de la presse française qui ne fasse pas référence actuellement à la crise, ne serait-ce que pour s’introduire – ce que nous faisons précisément ici, non sans ironie.

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Le tiers exclu (II): la fabrique du consentement à la misère

Société Pas de commentaire »
Texte 2 sur 5 de Le tiers exclu

La fabrique du consentement à la misèreLe projet d’hébergement obligatoire des sans-abri que nourrissait Christine Boutin est symptomatique de l’étonnement de beaucoup à voir ces associations s’essuyer le refus de nombre de SDF à les suivre dans les structures d’accueil, d’hébergement et d’assistance. En bonne rousseauiste, la France considère qu’il faut « forcer les hommes à être libres » et prendre les décisions pour le bien supposé des populations en danger à la place de celles-ci, quand bien même elles y seraient fermement opposées.

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Le tiers exclu (I): l’apartheid social

Société 6 commentaires »
Texte 1 sur 5 de Le tiers exclu

Augustin LegrandLe pauvre, le mendiant, le clochard, l’indigent, le nécessiteux, le misérable, le râpé, le loqueteux, le déguenillé, le famélique, le meurt-de-faim, le claquedent, le marmiteux, le sans pain, sans ressources, sans le sous ni maille, ni domicile n’existe pas en tant qu’homme.

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De Jacques Mesrine à Tony Montana

Société, Cinéma 1 commentaire »

Jacques MesrineJacques Mesrine [mesrin] a depuis peu laissé la place dans les médias à Jacques Mesrine [merin]. Tout le monde l’appelait [mesrin] jusqu’à il y a quelques semaines. Mais à l’occasion de la promotion inespérée et posthume du film L’instinct de mort, la vérité fut faite sur la prononciation authentique de son nom, qui n’est autre que [merin] (sans le [s], donc). C’est le « héros » lui-même qui, paraît-il, tenait à cette orthodoxie phonique.

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Elsa Fayer parle d’Israël…les larmes aux yeux

Société 7 commentaires »

Elsa Fayer« Elsa Fayer parle d’Israël…les larmes aux yeux. » L’occasion pour certains internautes de verser dans l’antisionisme, l’antijudaïsme, l’antisémitisme le plus violent. Quelques extraits : Lire la suite »