Articles pour la catégorie : 'Sport studies'
Le sport, consciemment ou inconsciemment, exalte donc le déséquilibré, celui qui souffre de troubles psychologiques. Ce n’est plus la raison qui est motrice. La raison commande de faire du sport pour s’entretenir, pas de concourir. Si ce n’est plus la raison, qu’est-ce? Certainement l’irrationnel, la pulsion profonde, le sentiment intérieur. On renoue avec Rousseau. On s’écarte encore des Lumières dont le sport est pourtant censé porter les valeurs. Le sentiment de la nature : ce que l’on trouve dans le VTT et autres sports de plein air. Mais aussi dans toute l’école du fartlek, de l’entraînement au feeling. Être à l’écoute de son corps. Ne plus réfléchir. Obéir par automatisme. Cultiver le réflexe.
Surentraînement. Voici la notion clef. On veut nous faire croire que lors d’une compétition, le vainqueur est celui qui s’est plus entraîné que les autres. Mais non. Le corps, chaque corps à ses limites. Un homme ne peut s’entraîner plus qui ne le peut. Au delà d’une certaine dose, l’entraînement subi a un effet négatif. C’est donc une erreur que de dire que si le deuxième est deuxième, c’est parce qu’il ne s’est pas assez entraîné. Probablement s’est-il entraîné le plus qu’il le pouvait. Aujourd’hui, l’entraînement est tellement scientifique que l’on peut être pratiquement sûr que chaque sportif s’entraîne à 100% de ses possibilités. Le temps où un Zatopek ou un Finlandais était capable de prendre de vitesse les autres parce qu’il avait découvert une nouvelle formule d’entraînement (interval training, fractionné) est révolu. Aujourd’hui, chacun est, du point de vue de l’entraînement, à armes égales.
On veut nous faire croire qu’un champion parvient à son potentiel par le seul fruit de sa volonté. La volonté est ce qui est exalté par la morale du sport communément admise. C’est parce que le champion veut, parce qu’il travaille ardemment, parce qu’il est assidu, parce qu’il part s’entraîner tous les jours ou même plusieurs fois par jour, quelque soit le temps, quelque soit les éléments, qu’il est champion. En somme, c’est parce qu’il le veut.
L’organisation industrielle définit les relations que l’entreprise entretient avec ses différents partenaires, en principe les fournisseurs, mais aussi avec ses clients, surtout si l’activité de l’entreprise est la sous-traitance. Plusieurs modèles d’organisations peuvent être appliqués par les entreprises. Chacun possède ses avantages et ses inconvénients, et comme bien souvent, tout n’est qu’affaire de compromis.
Ainsi, pour définir sa stratégie, l’entreprise doit effectuer un choix fondamental : est-il préférable de faire ou de faire-faire ? Et c’est à partir de là que toute l’organisation industrielle va se construire.