Le CIO ou la nouvelle papauté
Coubertin voulut remplacer une religion par une autre. La corruption – dans toutes les acceptations du terme – du CIO est comparable à celle de l’Église en son temps. Le CIO, organisme supranational, échappant aux règles politiques usuelles, est dans une position semblable à l’Église, au Vatican et aux Papes, position que critiquait tant Machiavel : influents sur la politique internationale, capables de souffler sur les relations diplomatiques.
Les avantages d’un Etat sans en avoir les inconvénients : pas de territoire à garder mais une ingérence dans tous les pays. Tous comme les Eglises de tous les pays étaient affiliées à Rome, où Rome pouvait s’ingérer dans des Etats à distance, le CIO et les FI ont leur mot à dire dans la politique intérieure des autres – dans une moindre mesure, il est vrai que c’est à nuancer, mais peut-être n’est-ce que le premier stade ?
À quand un schisme qui serait le point de départ d’un protestantisme sportif ? D’une orthodoxie, d’un anglicanisme, d’un gallicanisme ? Ne le nions pas : les institutions sportives furent contestées et ont déjà donné lieu à la création d’organismes se voulant indépendants. En France, des fédérations : UFOLEP, FSGT – dans une moindre mesure l’UNSS, car elle participe du système. Aujourd’hui, la crise dans le cyclisme entre l’UCI, la FFC et ASO pourrait bien donner lieu à une coupure sans précédent
[amtap book:isbn=2847363319]
28 août 2008 à 20:27 François[Citer] [Répondre]
Jacques Rogge partaissait vouloi changer les choses et être en mesure de le faire mais il s’est retrouvé coulé dans le moule au point d’être traîté de « tartuffe » par RSF. Le CIO, c’est bien une papauté mais engluée dans un « Saint Office » tout-puissant et paralysant.