Parce que la vie est absurde, parce que face à la bêtise l’analyse est un moyen mais le rire aussi, parce qu’au-delà de l’affliction il reste la moquerie… laissons-nous aller et voyons comment et pourquoi un cuistre ce n’est pas seulement triste, c’est drôle. Afin d’étudier ce pourquoi-comment, allons voir du côté de chez Bergson.
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Qu’est-ce qu’un cuistre ? C’est un petit type maigre avec des yeux de fouine et une casquette blanche qui ne cesse d’enquiquiner Achille Talon. C’est aussi quelqu’un qui étale son savoir sans honte et sans réelle profondeur. « Qui fait un étalage intempestif d’un savoir mal assimilé » selon mon Larousse. Nous le sommes tous un peu (« intempestif doit signifier mal à propos »), mais ce n’est pas une fatalité. Il y a divers moyens de s’en sortir, notamment l’avertissement, l’étude et le recul.
Que sera l’enseignement de la philosophie en lycée dès la seconde ?
Choses dites, choses vues, Agrégation et CAPES de philosophie Aucun commentaire »Premier mémoire sur l’instruction publique de l’informatique nouménale
Sciences & techniques, Société 18 commentaires »L’open source et le « monde libre » qui l’accompagne dégoulinent de promesses séduisantes comme on n’en connaissait peut-être plus depuis longtemps. Des promesses technologiques, mais aussi et surtout des promesses philosophiques et politiques ambitieuses : la décentralisation contre la centralisation ; l’horizontalité contre la verticalité ; l’abondance contre la rareté ; le partage contre la propriété ; la liberté d’expression contre la censure ; la liberté de création contre le brevet. Thierry Crouzet théorise tout cela parfaitement bien, et son anarchisme cybernétique pourrait au moins apparaître comme un idéal régulateur vers lequel il faudrait tendre. Cependant, tout cela paraît buter sur une difficulté : dans un tel monde, ou pour faire advenir un tel monde, idéalement, tout le monde devrait être programmeur et capable de coder − ce qui est encore loin d’être le cas.
Grèves, manifestations, blocages, vandalisme : tout cela prend encore plus de sens si l’on prend la peine de se replonger dans un des écrits d’Émile Pouget, cofondateur de la CGT en 1895, dans lequel il théorisa la question du « sabotage » vers 1911-1912.
L’un des nombreux mérites de l’ouvrage Qu’est-ce que le mérite ? publié par Yves Michaud est d’insister et de creuser la distinction entre deux sortes de mérite : le mérite rétributif d’une part, et le mérite moral d’autre part. Le mérite se dit en effet en plusieurs sens, et il importe de les distinguer très exactement − au lieu de quoi on se risque à d’importantes méprises aux importantes conséquences.
Pour ceux – il y en a, même s’ils sont silencieux – qui suivent assidûment les suggestions de lectures postées chaque vendredi dans www.endredi(t) à partir des tweets de la semaine, sachez que celles-ci n’ont pas disparues. Elles sont simplement désormais seulement disponibles dans la rubrique susdite, ceci dans l’unique but de garder claire et limpide notre page d’accueil, où les articles écrits par nos mains, qui eux seuls méritent d’être mis en avant, se retrouvaient injustement noyés dans des gazouillis trop bavards. Il en est de même pour le flux RSS, où nos articles se retrouvent comme à l’origine dans une situation d’insolent monopole. Si vous souhaitez connaître les prochains gazouillis, deux solutions, non exclusives :
Des objections ?
Le cancer, et évidemment bien d’autres maladies, entraînent des traitements très lourds, qui torturent son homme. Ils affichent clairement aux yeux de tous la souffrance qu’ils provoquent. Ils marquent durablement la chair de celui qui les subit, rajoutant parfois aux souffrances de la maladie elle-même, qu’ils ne parviennent parfois même pas à guérir. Dans certains cas, laissez-faire la maladie : vous mourrez dans de grandes souffrances, mais rapidement ; soignez-la : vous mourrez dans d’encore plus grandes souffrances, mais plus longuement.
Mon père aimait parfois professer de grandes leçons. Avec raison, car leur contenu était toujours éclairant pour ceux qui, plus que de les entendre, avaient la sagesse de les écouter. Mais plus que par ces discours, c’est sans aucun doute par ses actes, par sa vie elle-même, au quotidien, qu’il prouvait le mieux les valeurs auxquelles il était attaché. Il faisait en effet bien plus que de dire ce qu’était le bien ou le bon : il les pratiquait, tout simplement, gratuitement, sans jamais en tirer aucun orgueil ou vanité.
Oscar vous a déjà parlé du premier long-métrage de l’histoire du cinéma : A birth of a nation (La Naissance d’une nation), de D.W. Griffith, que je n’ai pas vu. En revanche, j’ai vu l’autre grand film du cinéaste, Intolerance : Loves’ Struggle troughout the ages (Intolérance : la lutte de l’amour à travers les âges). C’était il y a quelques années – à l’âge où on peut enfin acheter de la bière aux USA. C’est même à l’occasion de ce film que j’ai croisé l’histoire. Peut-être que ce film ne fut que l’occasion d’un sentiment appelé à naître chez le brillant esprit que je suis et que j’étais. Mais dire comment il le fut pourrait aider quelques bourrins à progresser comme j’ai pu le faire.