Dinesh D’Souza est né à Bombay et quitta son pays en 1978 pour les États-Unis avec le concours d’une bourse d’étude. Il est originaire d’une famille de Brahmanes, convertie cependant au christianisme. L’essai qu’il nous propose ici est un plaidoyer pour la civilisation américaine qui, selon D’Souza, est celle qui à l’heure actuelle propose aux individus les conditions les plus propices à son épanouissement. L’ouvrage est préfacé par Jean-François Revel, qui n’en est pas à son premier coup d’essai sur cette thématique si l’on considère les différents essais qu’il a déjà signé de sa propre main, comme Ni Marx, Ni Jésus ou L’obsession anti-américaine.
Juil 27
Revel avertit le lecteur dans sa préface que l’essai qu’il va lire n’est pas simplement une sorte de « pamphlet pro-américain ». Non. En effet, D’Souza est peut-être admiratif de son pays d’adoption. Il n’en reste pas loin qu’il ne perd pas le sens de l’objectivité puisqu’il n’hésite pas à établir certaines critiques lorsque celles-ci se montrent raisonnables – au sens de rationnelles.
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Juil 27
D’Souza débute son ouvrage par un préambule, commentant l’oraison funèbre que Périclès dut prononcer devant les Athèniens en 430 avant J-C, peu avant le début de la guerre du Péloponnèse. Comme on le sait, l’Athènes de l’époque était une démocratie. Or, Périclès eut la dure tâche de tenter de convaincre les citoyens athèniens de se battre pour cette démocratie, ou plutôt d’après D’Souza de « se battre pour leur pays non pas au nom d’une théorie abstraite, ni même au nom des mythes fondateurs et de la Constitution, mais au nom du genre de société où ils vivent et du style de vie qu’elle permet. »
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Juil 27
« Le cri qui vient du coeur du croyant
triomphe de tout, même de la Maison-Blanche »
AYATOLLAH KHOMEYNI
D’Souza tente dans ce chapitre d’analyser le pourquoi de la haine anti-américaine. L’auteur commence par expliquer qu’avant le 11 septembre, la vie au Etats-Unis était quelques peu ennuyeuses, si l’on en juge par ce qu’en reflétaient les médias : télé-réalité, problème de la cagnotte de la sécurité sociale, etc.
Puis, l’attentat du World Trade Center vint tout bouleverser. « Depuis Pearl Harbor, rappelle l’auteur, qui avait entraîné les États-Unis dans la Seconde Guerre Mondiale, jamais l’Amérique n’avait été directement attaquée par une puissance étrangère ». Mais ici, il y avait une différence puisque Pearl Harbor se situait à Hawaï et non sur le continent américain. De plus, il s’agissait d’une opération militaire contre l’US Navy. Ici, les terroristes avaient frappé New-York et des civils. Il faudrait remonter à la guerre de Sécession pour compter un aussi grand nombre de victime en un seul jour.
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Juil 27
« Quoi qu’il arrive, c’est nous qui
avons la mitrailleuse Maxim, pas eux. »
HILAIRE BELLOC
Dans ce chapitre, Dinesh D’Souza entreprend une fois de plus de démonter pièce par pièce les sophismes servant de socle à la haine anti-américaine. Ici, il tend à montrer que, d’après son expérience, son vécu, sa réflexion, le colonialisme ne serait pas une si mauvaise chose que ce que l’on prétend. L’association entre colonialisme et Occident est bien ancrée dans nombre de cerveaux, fruit de l’éducation multiculturaliste qui est communément dispensée. L’idée que l’Occident n’aurait triomphé que grâce au colonialisme, à l’oppression des autres peuples, à l’esclavagisme, est selon D’Souza une idée reçue qu’il prétend ici éliminer.
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