Une oraison funèbre. Le dilemme de Périclès et le nôtre
Dinesh D’Souza est né à Bombay et quitta son pays en 1978 pour les États-Unis avec le concours d’une bourse d’étude. Il est originaire d’une famille de Brahmanes, convertie cependant au christianisme. L’essai qu’il nous propose ici est un plaidoyer pour la civilisation américaine qui, selon D’Souza, est celle qui à l’heure actuelle propose aux individus les conditions les plus propices à son épanouissement. L’ouvrage est préfacé par Jean-François Revel, qui n’en est pas à son premier coup d’essai sur cette thématique si l’on considère les différents essais qu’il a déjà signé de sa propre main, comme Ni Marx, Ni Jésus ou L’obsession anti-américaine.
- Préface de Jean-François Revel à Pourquoi il faut aimer l’Amérique
- Une oraison funèbre. Le dilemme de Périclès et le nôtre
- Pourquoi tant de haine ? L’Amérique et ses ennemis
- Deux fois hourra pour le colonialisme. Comment l’Occident a triomphé
D’Souza débute son ouvrage par un préambule, commentant l’oraison funèbre que Périclès dut prononcer devant les Athèniens en 430 avant J-C, peu avant le début de la guerre du Péloponnèse. Comme on le sait, l’Athènes de l’époque était une démocratie. Or, Périclès eut la dure tâche de tenter de convaincre les citoyens athèniens de se battre pour cette démocratie, ou plutôt d’après D’Souza de « se battre pour leur pays non pas au nom d’une théorie abstraite, ni même au nom des mythes fondateurs et de la Constitution, mais au nom du genre de société où ils vivent et du style de vie qu’elle permet. »
Cet avant-propos n’a d’autre dessein que de proposer une analogie avec la situation à laquelle les États-Unis sont aujourd’hui confrontés. Pour D’Souza, « les militants du monde islamique sont une nouvelle Sparte ».
[amtap book:isbn=224664531X]